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Ce décor d'exception, on le doit en grande partie à fernand Pouillon qui releva de ses ruines le château mais aussi aux habitants qui réhabilitèrent tout le village : les maisons avec leurs belles toitures en lauze, les ruelles pavées de galets ronds, le four à pain, la fontaine... Un superbe pont du XVè siècle enjambe l'Aveyron et permet d'accéder à l'église Sainte -Madeleine (XVè siècle) qui renferme le gisant d'Alzias de Saunhac revêtu de son armure. Cet ensemble architectural fait de ce site exceptionnel un véritable village de carte postale.

Etape majeure des pèlerins sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle, Conques rayonne sur l'art roman. Le chef d'œuvre architectural de Conques est sans nul doute son abbatiale dont l'entrée est ornée d'un tympan saisissant. Ce dernier met en scène le Jugement dernier avec 124 personnages qui entourent le Christ-roi. L'intérieur de l'abbatiale a retrouvé sa lumière originelle depuis l'installation en 1994 des vitraux dessinés par Pierre Soulages qui a réussi le mariage entre l'art contemporain et l'art roman. Découvrez le Trésor de Conques avec la Majesté de Sainte-Foy (IXè - Xè siècle), statue recouverte d'or et sertie de pierres précieuses ainsi que de riches reliquaires d'or ou d'argent constellés de pierreries. Flânez au travers des ruelles et admirez ces maisons édifiées à flan de coteau. Le schiste est partout car il a servi à bâtir les murs, paver les rues, couvrir les toits.

Véritable bijou de l'art gothique, la cathédrale Notre Dame de Rodez du XIII-XVIème siècle domine la ville avec son clocher de 87 m qui, dit-on, est un des plus beaux de France. A son sommet, la vue est imprenable sur la vielle ville, ses rues piétonnes, ses maisons et le paysage environnant. En juillet et août, sa splendeur est mise en valeur par son illumination le soir.

A voir également : le Palais Episcopal, la Chapelle de l'ancien collège des Jésuites, la Maison Canoniale, les hôtels particuliers et les musées Fenaille et Denys Puech ainsi que le Haras National.

Aux alentours de Rodez : Onet-le-Château (château du XVème) ; Le Monastère (son église gothique, son vieux pont et ses vieilles maisons) ; Sainte-Radegonde (église fortifiée du XIVème) ; Sébazac (château du XVIIIème et son site du « Tindoul de la Vayssière ») ; Inières (très belle église du XIVème, son clocher et son donjon avec chambre).

Fondée en 1252 par le Comte de Toulouse, frère du roi Saint Louis, Alphonse de Poitiers, c'est une ville nouvelle du Moyen-Age. Elle est très typique des Bastides de cette époque : plan très régulier avec ses rues se coupant à angles droits qui mènent à la place centrale bordée d'arcades. Voir : La Collégiale, la Bastide royale, la Chapelle des Pénitents noirs, le Monastère de la Chartreuse Saint-Sauveur et sur les hauteurs le château de Graves.

Millau est aujourd'hui devenu célèbre par son viaduc. Cet ouvrage est actuellement le pont le plus haut du monde (343m). Au-delà d'une porte d'entrée majestueuse sur l'Aveyron, il est en passe de devenir son symbole le plus moderne.

Millau est aussi la capitale française du gant. L'industrie du cuir est le pôle économique de cette ville. Depuis plus de dix siècles les gantiers de Millau excellent dans leur art. Leur réputation est aujourd'hui plus que jamais reconnue par les plus grands car la haute couture fait désormais appel à eux afin de réaliser certains accessoires de leurs collections.<br />Vous pourrez connaître l'histoire et les techniques de la mégisserie en visitant le musée de Millau qui expose de nombreuses peaux et modèles de gants. Il est possible de visiter certains ateliers de gantiers.

Au milieu du XIIIè siècle, le village de Najac s'est bâti le long d'une rue unique prolongeant ainsi le bourg castral primitif dominé par une imposante forteresse. Ce joyau de l'architecture militaire du Moyen-âge associe un donjon quadrangulaire, un dojon circulaire et une enceinte rectangulaire flanquée de quatre autres tours. Seul le quartier du Faubourg relève d'une architecture de bastide avec ses maisons à colombages et sa place aux arcades. Non loin de l'église de style gothique se trouve la porte de la Pique du XIIIè siècle. Najac bénéficie du label « Pays d'art et d'histoire » décerné par les Monuments Historiques.

D'abord sauveté romane puis bastide comtale elle devint bastide royale à la fin du XIIIème siècle. Voir : les portes de la ville, l'église du Saint Sépulcre du XI-XIVème siècle, la place à arcades, les maisons du XIIIème siècle et les demeures bourgeoises des XV-XVIème siècles, église pré-romane de Toulongergues (peintures murales du XIème siècle).

« PEYRUSSE-LE-ROC » site médiéval qui date du XIIème siècle. Ancienne place forte des Ducs d'Aquitaine et des Comtes de Toulouse. Magnifiques vestiges sur le site exceptionnel de la vallée de l'Audiernes - Roc del Thaluc (2 tours sur un roc) ; Château et tombeau du roi ; Notre Dame de Laval ; la synagogue ; l'hôpital....- remparts importants (8 portes). Croix du XVème siècle à l'entrée du village, la place des 13 vents et le pont en dos d'âne sur l'Audiernes.

Le village a été construit autour du méandre d'une petite rivière, le Dourdou. Cette rivière a creusé, dans la roche calcaire, un cirque naturel, en forme de fer à cheval de 400 m de diamètre et de 100 m de profondeur, en haut duquel une partie du village se trouve. Ce site est appelé le Trou de Bozouls.

Laguiole a donné son nom à un fromage : le Laguiole (parfois appelé tome de Laguiole). Pour plus de précision, la tome est le fromage très jeune, non affiné. On utilise la tome pour réaliser l'Aligot, qui est une sorte de purée dans laquelle on inclut de la tome, donnant à cette purée un caractère filant.

Le couteau de Laguiole (prononcez Laïole) ou moins usité localement Laguiole) est un couteau fermant dont le manche est en corne de bovin, en bois, en ivoire ou en os et qui s'orne d'une abeille ou mouche (généralement, mais on trouve aussi des couteaux de Laguiole avec d'autres motifs) à la jonction du manche et de la lame. Il tire son nom de la ville de Laguiole en Aveyron où il a toujours été fabriqué. La production du Laguiole a été relancée depuis les années 1960 en partenariat avec des entreprises thiernoises.

La ville, dominée par le Château de Calmont d'Olt, est traversée par le Lot après sa confluence avec la Boralde Flaujaguèse.

Planté dans une campagne fertile, l'adage « Espalion, premier sourire du midi » se comprend surtout pour le pèlerin venu du nord par d'austères chemins.

Sur les rives du Lot s'alignent les façades des maisons pittoresques aux balcons de bois en encorbellement. Ce sont d'anciennes tanneries, les « calquières », dont les pierres en degrés, appelées « gandouliers », plongent dans la rivière Lot (Olt en occitan). Sur ces pierres, on pouvait tanner les peaux au niveau de la rivière, différent selon les saisons. Cette rivière est sujette à de fréquentes crues. Curieusement les torrents descendant de l'Aubrac sont appelés « boraldes » en amont d'Espalion et « coussanes » en aval. A l'arrière plan, le Pont-Vieux, en grès rose à quatre arches, qui date du Moyen Âge, est inscrit au Patrimoine mondial de l'UNESCO.

Albi est remarquable par son impressionnante cathédrale fortifiée Sainte-Cécile et son palais de la Berbie, ancien palais des archevêques d'Albi, qui dominent le centre-ville historique et la rivière. Ville natale d'Henri de Toulouse-Lautrec, elle abrite un musée regroupant la plus importante collection au monde d'œuvres du peintre post-impressionniste. Enfin, Albi est surtout un haut-lieu historique dont le nom a été donné aux adeptes du catharisme, les Albigeois, qui subirent une répression violente au XIIIe siècle de la part de l'Église catholique romaine connue sous le nom de Croisade des Albigeois. La cathédrale Sainte-Cécile fut édifiée par les catholiques pour lutter contre l'hérésie cathare.

Le samedi 31 juillet 2010, à Brasilia, la Cité épiscopale d'Albi est ajoutée à la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO. Elle comprend dans son périmètre la cathédrale Sainte-Cécile, église fortifiée en briques ocre apparentes construite entre 1282 et 1480, le palais de la Berbie, qui abrite le musée Toulouse-Lautrec, l'église Saint-Salvi et son cloître, les rives du Tarn et le pont Vieux ainsi que plusieurs édifices classés monuments historiques.

La commune est située à 30 km à l'est de Cahors au cœur du Parc naturel régional des Causses du Quercy. Le village médiéval surplombe le Lot.

Il est vraisemblable que l'occupation de cet escarpement rocheux surplombant la rive gauche du Lot, face à un cirque de falaises, a tenté les hommes dès l'époque gallo-romaine.

Cordes-sur-Ciel (en occitan, Còrdas, en français Cordes jusqu'en 1993) est une commune française située dans le département du Tarn, en région Midi-Pyrénées.

Bastide construite en 1222 par le comte Raymond VII de Toulouse, haut lieu du catharisme, cette cité médiévale adapte ses rues tortueuses et ses maisons séculaires à un relief escarpé dominant la paisible vallée du Cérou. Site touristique fréquenté, Grand site de Midi-Pyrénées, elle est une étape du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle et est considérée comme un des plus beaux villages de France.

Ses habitants sont appelés les Cordais et Cordaises.

« MONTBAZENS » situé au carrefour de « 3 pays » : le pays des bastides, Villefranche de Rouergue ; le pays minier Decazeville ; le ségala Rodez.

Eglise Saint-Géraud du XIIIème siècle à 3 nefs, une partie de l'édifice roman a été conservée ; tour du donjon du XVème siècle. Tout près l'hôtel de ville, ancien logis du prieur maison gothique du XVIème siècle avec une tour à escalier à vis et une échauguette. D'autres maisons à colombages, des tours et anciennes portes. Une fontaine symbole des eaux de l'Aubrac et plus récemment un musée